<Q FRENCH>
<A BERNANOS>
<T OUINE>
<C 1>
<P 1349>
<L 1>
$ELLE A PRIS CE PETIT VISAGE A] PLEINES MAINS-- SES LONGUES
MAINS, SES LONGUES MAINS DOUCES-- ET REGARDE
\STEENY DANS LES YEUX AVEC UNE AUDACE TRANQUILLE. $COMME
SES YEUX SONT PA^LES! $ON DIRAIT QU' ILS S' EFFACENT PEU A] PEU,
SE RETIRENT... LES VOILA] MAINTENANT PLUS PA^LES ENCORE,
D' UN GRIS BLEUTE[, A] PEINE VIVANTS, AVEC UNE PAILLETTE
D' OR QUI DANSE. "$NON! NON! S' E[CRIE \STEENY. $NON!"
$ET IL SE JETTE EN ARRIE]RE, LES DENTS SERRE[ES, SA JOLIE FIGURE
CRISPE[E D' ANGOISSE, COMME S' IL ALLAIT VOMIR. $MON \DIEU!
"$QUE SE PASSE- T- IL? $VOYONS, \STEENY, INTERROGE UNE
VOIX INQUIE]TE, TOUTE PROCHE, DE L' AUTRE CO^TE[ DES PERSIENNES
CLOSES. $EST- CE VOUS, \MISS?"
$MAIS ELLE L' A DE[JA] REPOUSSE[ VIOLEMMENT, SAUVAGEMENT,
ET RESTE DEBOUT SUR LE SEUIL, INDIFFE[RENTE!
"$EH BIEN, \STEENY, ME[CHANT GAR*CON!"
$IL HAUSSA LES E[PAULES, JETTE VERS LA PORTE UN REGARD DUR,
UN REGARD D' HOMME.
"$MAMAN?
-- $JE CROYAIS T' AVOIR ENTENDU . . .